Toujours un métier aussi harassant. Ce jour nous remplaçons des Cabernet-Sauvignon par des Grenache. La saison est froide, tardive, même. La pluie intermitente d'un spectacle toujours renouvelé, celui de la vie qui renait sans cesse.
Mais cette pluie là ne nous gène pas encore :
"ce qui est pris n'est plus à prendre" diraient les anciens. Nous avons trop l'habitude des étés secs et brulants pour critiquer cette eau qui tombe, qui tombe... Nous avons à peu près quinze jours de retard disent les techniciens, souhaitons de ne pas les rattrapper trop vite ! Il nous semble tous les jours que ce retard se tranforme en herbe folle ... mai est une course.