« Les vins rosés sont des vins fruités, de structure légère et qui se boivent frais… il n’en reste pas moins vrai qu’ils ne sont pas de grande classe… on ne leur apporte pas toujours les soins nécessaires… surtout on leur réserve rarement les meilleures vendanges… ce type de vinification peut être recommandé pour éviter certains défauts des raisins noirs manquant de maturité, atteints de pourriture… ou pour obtenir un vin rouge plus concentré ».
Cette citation extraite d’un ouvrage récent(1) résume à elle seule le statut dans lequel le vin rosé a été longtemps enfermé : vin secondaire, élaboré par défaut, sans grande technicité et indigne de l’intérêt de l’œnologue !
Heureusement l’engouement des consommateurs a progressivement permis de réviser cette approche qui est ainsi devenue obsolète.
D’expérience, le vinificateur sait qu’il est difficile d’obtenir un vin rosé à la fois fruité et équilibré, de maîtriser sa couleur et surtout d’être régulier d’un millésime à l’autre.
L'élaboration du vin rosé pose des problèmes techniques originaux :